Par Morgan Palmer
Depuis l’aube des relations internationales modernes, un suprématisme à peine voilé a dicté les règles du jeu. Certains se sont autoproclamés « communauté internationale », reléguant des milliards d’êtres humains au rang de spectateurs. Ceux qui aujourd’hui maudissent l’arrivée d’une nouvelle administration américaine devraient s’interroger d’abord sur eux-mêmes: 1- ont-ils jamais questionné leur propre hégémonie européenne sur les peuples dominés? Se sont-ils offusqués de leur arrogance institutionnalisée, en se présentant comme le seul étalon moral universel ?
Regardons rapidement les institutions onusiennes. Peut-on nier que des organisations telles que l’OMS sont devenues les instruments au service de conglomérats privés ? Si donc ces entités vacillent aujourd’hui, est-ce réellement un drame pour l’humanité ? Ces structures, censées incarner l’universalité, se sont trop souvent faites les complices d’une vision unilatérale et destructrice du monde.
Voyons à présent la démocratie, que les forts d’hier disent menacée par l’avènement de Trump. De quelle démocratie parlent-ils ? Celle du « deux poids, deux mesures », des interventions armées justifiées par des prétextes hypocrites ? Celle d’un « ordre mondial » imposé à coups de sanctions et de déstabilisations ? Les Atlantistes et leur « deep state » n’ont aucune leçon de morale à donner. La violence a toujours été leur langage, et le chaos leur outil. Leur projet a détruit le modèle familial traditionnel et placé de bien curieuses minorités provocatrices en porte étendard d’une prétendue modernité.
Terminons avec l’économie. L’humanité sous leur leadership a été paupérisée à coups d’inflation artificielle, fomentée dans des salons feutrés comme Davos. Et pour une fois qu’un acteur puissant ose défier ce cartel hégémonique, que devrions-nous faire, nous, éternels peuples opprimés ? Pleurer à chaude larmes leur défaite ? Les mêmes qui, hier, muselaient les médias, verrouillaient les réseaux sociaux et invisibilisaient les voix discordantes expérimentent aujourd’hui à leur tour le goût amer de l’abus de position dominante.
Dans ce jeu d’influence où chaque camp avance ses pions – les progressistes forts d’hier avec Soros et son « Open Society », les conservateurs forts du moment avec Trump et Musk –
Le reste de l’humanité des peuples opprimés observe cet affrontement entre deux terreurs avec une conviction : le renversement des certitudes hégémoniques est une fenêtre d’opportunité pour réécrire notre propre destin.
Quant à l’Afrique, le vent tourne. Les suppôts de l’ordre mondial désormais désuet auront du mal à prospérer dans leur leadership longtemps usurpé. Les vieilles alliances vont se fissurer et voir émerger de nouvelles gouvernances. Il ne s’agit pas d’un adieu à l’oppression, mais d’une étape décisive dans la quête de dignité et de souveraineté. C’est maintenant ou jamais qu’il faut profiter de cette fenêtre d’opportunités et conquérir sa véritable souveraineté. On sait dorénavant où trouver la technologie que les Occidentaux nous ont déniée! On est devant une responsabilité historique!
Il est temps de se réveiller, non pour pleurer, mais pour agir et affirmer notre droit à être maîtres de nos propres destins.